
La loi suisse réglemente dans le détail la prévoyance professionnelle. Il existe cependant plusieurs modèles de caisses de pension – les entreprises ont ainsi une certaine liberté de choix.
En Suisse, l’assurance-vieillesse, survivants et invalidité repose sur un système de trois piliers. Le premier pilier est la prévoyance publique pour tous, le deuxième pilier la prévoyance professionnelle pour les actifs – et le troisième pilier, l’épargne privée, bénéficiant d’avantages fiscaux à certaines conditions.
Conjugués, les deux premiers piliers sont censés permettre le maintien du niveau de vie habituel. Les deux premiers piliers couvrent jusqu’à 60% du dernier salaire d'un célibataire aux revenus moyens, jusqu’à 75% dans le cas d’un couple marié.
En prévoyance professionnelle, l’employeur s’affilie à une institution de prévoyance auprès de laquelle il assure ses collaborateurs.
Au total en Suisse, la prévoyance professionnelle couvre plus de quatre millions de salariés.
Sont couverts la retraite, l’invalidité et le décès.
En prévoyance professionnelle, les rentes de vieillesse sont financées selon le principe dit de la capitalisation: les assurés épargnent pour leur propre retraite. Les cotisations à la prévoyance professionnelle sont financées par l’employeur et l’employé, l’employeur devant en prendre au moins la moitié à sa charge. L'institution de prévoyance réalise des rendements sur le capital-vieillesse des assurés. C’est la raison pour laquelle le marché financier est également appelé le troisième cotisant.
Près de 1800 institutions de prévoyance exercent encore en Suisse (chiffres fin 2015). Leurs formes d’organisation et leurs structures varient parfois fortement d’une institution à l’autre. Les principales différences portent sur la forme juridique, le mode de gestion et le degré d’autonomie.
Forme juridique
Mode de gestion
Degré d’autonomie