
En 2024, le secteur financier a continué de se distinguer comme l’un des piliers majeurs de l’économie suisse. D’après l’étude de BAK Economics, les assureurs et les banques ont généré une valeur ajoutée brute de 73,2 milliards de francs tout le long de la chaîne de valeur, dont 43 pour cent en services d’assurance. Avec 489 900 francs de valeur ajoutée par emploi à temps plein, les assureurs s’affirment une fois encore comme la branche la plus productive du secteur financier.
En 2024, les 245 800 personnes travaillant pour le compte des assureurs et des banquiers ont produit une valeur ajoutée brute de 73,2 milliards de francs. Ainsi, 5,5 pour cent des emplois en Suisse relevaient directement du secteur financier. La part de celui-ci sur la valeur ajoutée brute totale étant nettement plus élevée (8,8 pour cent), elle témoigne d’une exceptionnelle productivité. Le secteur de l’assurance se distingue particulièrement en la matière: avec 489 900 francs par emploi à temps plein, il est 2,6 fois plus productif que la moyenne de l’ensemble des acteurs économiques. Non seulement la productivité des assurances est bien supérieure à la moyenne, mais elle enregistre également la croissance la plus prononcée sur la période considérée.
Avec une valeur ajoutée brute de 31,4 milliards de francs, les services d’assurance représentent 43 pour cent environ de celle du secteur financier. La majeure partie de ce chiffre est à mettre directement au crédit des assureurs, une moindre partie également à celui des services financiers proches de l’assurance. En termes de création de valeur brute, les assurances de dommages constituent la branche la plus importante du secteur de l’assurance. «Ces vingt dernières années, le secteur de l’assurance a connu une croissance constante sans grandes fluctuations et s’est ainsi affirmé comme un pôle de stabilité pour l’économie suisse», déclare Jan Schüpbach, économiste en chef de l’Association Suisse d’Assurances ASA.
Die Bruttowertschöpfung misst den wirtschaftlichen Mehrwert einer Branche, indem vom Produktionswert die externen Vorleistungen abgezogen werden. Im Rahmen der VGR-Revision 2025 wird die Wertschöpfung des Finanzsektors rückwirkend tiefer eingeschätzt. Gründe sind neue Berücksichtigungen von Fondskosten, eine präzisere Abgrenzung ausländischer Zweigniederlassungen und Anpassungen bei Rückversicherungen. Aufgrund dieser Anpassungen ist ein Vergleich mit den Vorjahreszahlen nur beschränkt möglich.
Au cours des vingt dernières années, le nombre d’emplois dans le secteur financier a globalement enregistré une croissance modérée. Dans le domaine des assurances, une tendance positive s’observe depuis 2019 avec une augmentation continue du nombre de postes. En termes de nombre d’emplois, la place financière de Zurich est la plus importante de Suisse, suivie de celle de Genève. Avec Lucerne, Bâle-Ville, Vaud et Berne, l’étude BAK cite également quatre cantons dans lesquels les assureurs représentent plus d’emplois que les banques ou les autres prestataires de services financiers confondus.
Par ailleurs, le secteur financier est également une source de revenus non négligeable pour les pouvoirs publics En 2024, l’imposition directe des revenus et des bénéfices a rapporté 9,9 milliard de francs de recettes fiscales à la Confédération, aux cantons et aux communes, soit 9 pour cent des recettes fiscales résultant de l’imposition de l’ensemble des personnes physiques et morales.
Non seulement, le secteur financier crée directement de la valeur ajoutée, mais il agit également comme un moteur pour d’autres branches: la demande d’intrants des compagnies d’assurances et des banques – notamment en services informatiques ou de conseils – génère en effet des commandes auprès d’entreprises situées en amont de la chaîne de valeur. Le commerce et l’industrie profitent également des dépenses de consommation effectuées par le personnel du secteur financier.
Fort de ces effets multiplicateurs, le secteur financier a enregistré en 2024 une valeur ajoutée brute supplémentaire de 38,7 milliards de francs. Au total, 111,9 milliards de francs, soit plus d’un franc de valeur ajoutée sur sept, étaient donc à mettre au crédit des activités du secteur financier.
Il en va de même pour le marché du travail: pour chaque emploi dans le secteur financier, un autre emploi a été créé en moyenne dans d’autres branches. Au total, 523 700 emplois sont ainsi directement ou indirectement liés aux activités du secteur financier. Martin Hess, responsable de la politique économique au sein de l’Association suisse des banquiers, de commenter: «Cette étude met clairement en évidence le fait que l’action du secteur financier est bien plus vaste qu’elle n’y paraît au premier abord. Les banques créent une valeur ajoutée stable, garantissent des emplois et favorisent, grâce à des conditions de financement avantageuses, des investissements dans l’ensemble de l’économie suisse.»
En dépit des incertitudes géopolitiques, l’année boursière affiche un bilan positif en 2025 et offre des perspectives de croissance. Si les prévisions de BAK Economics misent seulement sur une croissance modérée de 1,1 pour cent pour l’économie suisse dans son ensemble en 2025, la demande de main d’œuvre devrait rester soutenue et laisse espérer une légère appréciation de l’emploi (ETP) de 0,4 pour cent.
Concernant le secteur de l’assurance, BAK Economics pronostique pour 2025 une progression de 1,8 pour cent, soit une croissance supérieure à la moyenne de l’ensemble de l’économie. Ceci, en dépit du fait que l’année 2025 s’annonce marquée par une sinistralité supérieure à la moyenne pour les assureurs. À moyen terme, selon les prévisions, les assureurs devraient profiter de la reprise conjoncturelle et de la croissance générale, à la fois économique et démographique. Pour 2026, BAK Economics escompte un raffermissement de la valeur ajoutée brute réelle de 2,1 pour cent et une croissance moyenne de 2,5 pour cent pour les années 2027 à 2030. Forts d’une évolution de l’emploi nettement supérieure à la moyenne, les assureurs devraient générer des emplois supplémentaires dans les années à venir.
Chaque année, BAK Economics publie son étude sur l’importance économique du secteur financier suisse. Réalisée à la demande de l’Association Suisse d’Assurances ASA et de l’Association suisse des banquiers ASB, celle-ci se concentre sur les chiffres clés du secteur financier tels que la création de valeur, les emplois et les recettes fiscales.
Vous trouverez ici les études des années 2024, 2023, 2022 et 2021.
L'étude BAK montre qu'en 2023, l'assurance privée continuait de figurer au nombre des branches économiques les plus productives et les plus importantes de Suisse.

L’étude réalisée par BAK Economics sur l’importance économique du secteur financier confirme la position des assureurs comme l’une des branches les plus productives de l’économie suisse en 2022.

L'étude de BAK Economics montre que le secteur financier fait partie, aussi en 2021, des branches les plus productives de l'économie suisse.

Etude mandatée par l’Association suisse d’Assurances ASA et l’Association suisse des banquiers ASB.
Résultats 2021
