
Le Conseil fédéral a ouvert en juin 2018 la consultation relative à la «stabilisation de l’AVS (AVS21)». Prévu pour fin 2018, le message a néanmoins été repoussé à la fin de l’été 2019. L’ASA a rappelé une nouvelle fois que la réforme de l’AVS et de la LPP est incontournable et urgente.
Après l’échec de la réforme «Prévoyance vieillesse 2020» en septembre 2017, le Conseil fédéral a annoncé qu’il se prononcerait rapidement sur la suite de la procédure. Il a donc communiqué en décembre 2017 et mars 2018 l’orientation de la nouvelle réforme et précisé ses principaux paramètres, à savoir:
Conformément à ce calendrier, la Conseil fédéral a ouvert fin juin 2018 la consultation relative à la «stabilisation de l’AVS (AVS21)». Le projet soumis à consultation prévoyait également que l’AVS perçoive désormais un financement additionnel annuel de l’ordre de 2,1 milliards de francs dans le cadre du paquet «Réforme fiscale et financement de l’AVS (RFFA)». Ce scénario reposait sur la décision prise par le Conseil des Etats début juin 2018 en vertu de laquelle le «Projet fiscal 17» devait être complété par un financement additionnel de l'AVS. Dans ce contexte, le Conseil fédéral a donc proposé un relèvement de la taxe sur la valeur ajoutée de 1,5 point de pourcentage (sans RFFA) à O,7 point de pourcentage (avec RFFA) dans son projet mis en consultation portant sur «AVS 21».
Le 16 octobre 2018, l’ASA a remis sa prise de position dans le cadre de la consultation relative à «AVS21». Elle y signale expressément que
L’ASA a rappelé une nouvelle fois que la réforme de l’AVS et de la LPP est incontournable et urgente. Plus elle tarde, plus la stabilisation financière et le passage à un financement durable seront difficiles. Il est dès lors fort regrettable que le message relatif à la réforme «AVS21», initialement prévu pour fin 2018, ait depuis été reporté à la fin de l’été 2019.
La réforme de la prévoyance vieillesse est essentielle pour l’avenir de la Suisse.

Le système des trois piliers est un élément porteur de la Suisse et le fondement de la sécurité sociale.

«Gute Broker erbringen eine wertvolle Dienstleistung für ihre Kunden und haben somit auch kein Problem, eine entsprechende Entschädigung zu rechtfertigen», erläutert SVV Direktor Thomas Helbling.
