Le tournant démographique nous met tous à l’épreuve
Désormais acquise au sein de notre société, la longévité est un défi mais aussi une chance. Les assurances sont à la fois plaques tournantes et points d’ancrage d'une société vieillissante – comme assureurs-vie, assureurs-maladie, assureurs-accidents, mais aussi employeurs, investisseurs et contribuables.
Les chercheurs partent aujourd'hui du postulat qu’une personne sur deux née après 2000 deviendra centenaire. Cela modifie en profondeur le système des références sociales et économiques. Nous devons repenser la vieillesse :
- la cohabitation entre jeunes et vieux doit être revue.
- Il faut revoir l’approche du travail.
- Il faut redéfinir la maladie – tout comme la santé.
- Il faut mettre notre système de retraite sur des rails durables.
Les conséquences de l’évolution démographique sont encore très largement sous-estimées, bien qu’elles touchent déjà de nombreux domaines de la vie. Il y a quelques années, la démence sénile était uniquement une question d’ordre médical. Or, aujourd’hui, nous connaissons pratiquement tous une personne atteinte de cette pathologie.
Trouver des réponses communes aux questions délicates
La vieillesse est souvent synonyme de dépendance. Cela soulève des questions délicates, des questions autour de l’éthique et de la dignité : jusqu’à quand et à quel prix une vie vaut-elle la peine d’être vécue ?
Les assureurs ont un rôle particulièrement important à jouer sur cette question de la vieillesse. Ils sont gages de sécurité et de solidarité. Les assurances sont à la fois plaques tournantes et points d’ancrage d'une société vieillissante – comme assureurs-vie, assureurs-maladie, assureurs-accidents, employeurs, mais aussi investisseurs et contribuables. Sans assurances, aucune économie ne serait saine.
Les assureurs ainsi que les acteurs politiques, économiques et sociaux, tous sont mis à contribution. Il leur faut unir leurs forces pour affronter les changements et assumer les conséquences de l’allongement de l’espérance de vie.