Divers
Chapitres
Nouveau président du comité direction de la caisse AK81
Alex Schönenberger a repris la présidence du comité de direction de la caisse de compensation « Assurance » (AK81) à partir du 1er janvier 2021. Jusqu'au printemps 2020, il était responsable de l'économie et de l’emploi auprès de l’ASA. La caisse de compensation fournit des services dans le secteur de l'assurance sociale. Elle compte 1240 membres. Quelque 50 000 personnes assurées et 13 000 personnes retraitées y sont affiliées. D’un côté, la caisse de compensation « Assurances » perçoit les cotisations de l'AVS, de l'AI, des APG et de l'AC (près de 660 millions de francs en 2020). De l’autre, elle est chargée du versement des prestations financières de l'AVS, de l'AI et des APG (330 millions de francs environ en 2020). L’ASA et la FSAGA, la Fédération Suisse des Agents généraux d’Assurances, ont fondé la Caisse de compensation en 1948 au moment de la création de l'AVS. Le bureau de la Caisse de compensation « Assurance » est également responsable de la gestion de la Caisse d’allocations familiales « Assurance » (CAF). Un peu plus de 65 millions de francs de cotisations et de prestations au titre des allocations familiales sont gérés par la CAF.
Alex Schönenberger a repris la présidence du comité de direction de la caisse de compensation « Assurance » (AK81) à partir du 1er janvier 2021.
Nouveau site Internet
Sponsor principal de Compasso, les assureurs privés s’engagent en faveur de l’intégration professionnelle. Un nouveau site Internet pour mieux soutenir les employeurs.
Fin novembre 2020, Compasso, le réseau en faveur de l’intégration professionnelle, a remanié son site Internet afin que les employeurs trouvent plus rapidement les informations dont ils ont besoin. Compasso s’engage en faveur de la préservation de l’employabilité des salariés. À cet effet, il renforce la faculté des employeurs d’identifier de manière précoce les problèmes de santé de leurs collaborateurs. En outre, Compasso encourage les salariés à retrouver leur capacité de travail et favorise leur retour à l’emploi. À cet effet, ce réseau soutient les employeurs tout au long du processus de réintégration par leur sensibilisation, la mise à disposition d'outils et d’approches de solution, la coordination entre les différents partenaires et des services d’assistance dans l’utilisation de ce système.
L’ASA soutient Compasso depuis 2015 en qualité de sponsor principal. « En fin de compte, chaque assureur qui gère des dommages corporels peut économiser des dépenses de prestations lorsque les personnes en âge de travailler exercent effectivement une activité », déclare Bruno Soltermann, médecin-chef et responsable du groupe de travail Dommages corporels et réinsertion de l’ASA. En leur qualité d'employeurs, les assureurs privés peuvent aussi tirer profit des outils mis à disposition par Compasso. Par ailleurs, cet engagement s’inscrit parfaitement dans les buts visés par trois objectifs stratégiques de l’ASA : une réglementation appropriée, la politique en matière de formation et d’emploi et l’ancrage de la durabilité. Bruno Soltermann ajoute : « Avec Compasso, les assureurs et les employeurs, conjointement avec les associations de personnes handicapées, montrent qu’ils prennent d’eux-mêmes la responsabilité de promouvoir l’intégration des individus dans le processus de travail. »
Saut quantique dans les données sur la grêle
La grêle compte au nombre des principaux risques naturels en Suisse. C’est la raison pour laquelle le secteur de l’assurance a soutenu l’élaboration de la nouvelle carte des aléas de grêle.
« L’élaboration de la carte des aléas de grêle dans le cadre d'un partenariat public-privé démontre l’importance des partenariats dans la lutte contre les risques majeurs », déclare Gunthard Niederbäumer. Le chef du département de la non-vie et de la réassurance auprès de l’ASA affirme : « Les cartes des aléas de grêle présentées le 7 mai 2021 reflètent un saut quantique dans la qualité des données relatives à la grêle. » Elles reposent sur les méthodes scientifiques les plus modernes et offrent de multiples applications. « Elles renseignent non seulement sur la fréquence des épisodes de grêle par zone, mais aussi sur la taille des grêlons en fonction des régions », précise-t-il. Les cartes illustrent aussi clairement le fait que plus les grêlons sont gros, plus leur survenance est rare. La mise en relation de ces différentes dimensions est essentielle pour les assureurs privés, elle leur permet d’évaluer les risques de grêle avec une très grande précision. Du coup, les assureurs sont encore mieux à même de conseiller leurs clients lors du choix de mesures de prévention.
Les cartes des aléas de grêle sont très utiles aussi lors de la détermination des primes. L’assurance des dommages naturels (biens immobiliers, inventaire du ménage et biens meubles) applique une prime uniforme. Toutefois, les dommages provoqués par la grêle aux véhicules automobiles, mais aussi aux bateaux ou aux installations, telles que les funiculaires ou les cultures agricoles comme les arbres fruitiers, les vignes ou les céréales, sont assurés sur le marché libre contre le paiement de primes adaptées au risque. La précision des données permet désormais une estimation plus précise des risques et contribue à une tarification au juste prix par les assureurs. Par ailleurs, les cartes permettent aux assureurs une meilleure évaluation de leurs portefeuilles. « Ils peuvent maintenant identifier des cumuls de risques de grêle et se prémunir en conséquence en souscrivant une réassurance », ajoute Gunthard Niederbäumer. La carte des risques de grêle a été élaborée sous la direction de MétéoSuisse par quatre offices fédéraux, la Fondation de prévention des établissements cantonaux d’assurance, la Société suisse d’assurance contre la grêle, la Société suisse des ingénieurs et des architectes et l’Association suisse d'assurances.
« Concurrence par la qualité plutôt qu’économie planifiée »
Joachim Eder, président de la nouvelle commission d’economiesuisse dédiée à la politique de la santé.
Pourquoi cette nouvelle commission ?
Joachim Eder: En créant sa propre commission, economiesuisse prend en compte l’importance de la santé qui imprègne désormais tous les domaines de notre vie quotidienne. Il était grand temps de refléter cette mégatendance en mettant à niveau le groupe de travail déjà existant. Les questions relevant de la politique sanitaire accèdent ainsi au même statut que les domaines de l’infrastructure, du droit, de l'éducation/de la recherche, de l'énergie/de l’environnement, du commerce extérieur, des finances/de la fiscalité et de la concurrence, pour lesquels des commissions existent déjà.
Quels sont les défis les plus urgents en matière de politique sanitaire ?
Nous devons maîtriser les coûts de la santé et la hausse des primes des caisses-maladie. La préservation durable de nos institutions sociales (AVS et prévoyance professionnelle) est urgente en termes de politique sanitaire. Il faut aussi plus de transparence et de coordination, une concurrence par la qualité au lieu d'une économie planifiée, des flux de financement homogènes en médecine ambulatoire et stationnaire, et une correction des incitations inappropriées. En outre, la pandémie du coronavirus a mis en évidence l'importance de la sécurité de l'approvisionnement.
Qu’est-ce qui vous a plu dans cette mission ?
En tant qu’ancien directeur de la santé du canton de Zoug et aussi conseiller d’État, j’ai toujours prôné un système de santé libéral, novateur et viable financièrement. Malheureusement, les réformes de ces dernières années vont dans le sens d’une centralisation du système de santé, au lieu de poursuivre stric tement la voie de la concurrence régulée. En m’appuyant sur cette commission composée de nombreux spécialistes, je souhaite œuvrer en faveur de la préservation des initiatives privées et d’une intervention plus mesurée de l'État. Nous entendons être un acteur de poids. Après tout, selon les prévisions, les dépenses de santé ont atteint l'an dernier 85,5 milliards de francs suisses environ, soit 11,2 pour cent du produit intérieur brut.
Un nouveau vice-président pour le bpa
À partir de 2021, Christoph Bühler représente l’ASA comme vice-président au sein du conseil de fondation du bpa, le bureau de prévention des accidents.
À partir de 2021, Christoph Bühler représente l’ASA comme vice-président au sein du conseil de fondation du bpa, le bureau de prévention des accidents. Il est responsable des assurances de personnes et membre de la direction de Zurich Compagnie d’assurances SA. Par ailleurs, les intérêts des assureurs privés sont défendus au sein du conseil de fondation par Samuel Grossenbacher de la Mobilière, Marc Lambert du Groupe Mutuel et Irène Hänsli de l’ASA. Les autres membres du conseil de fondation sont des représentantes et des représentants de la Suva et des autres assureurs. La présidence est assumée par la Suva. Le Bureau pour la prévention des accidents remplit une mission légale en matière de prévention des accidents non professionnels.
Autorégulation des assureurs
Le 1er janvier 2020, l’avocate Christina Brugger a repris la direction de l’Organisme d'autorégulation de l'Association Suisse d'Assurances OAR-ASA. Association indépendante fondée en 1999, l’OAR-ASA répond aux exigences en matière d’autorégulation conformément aux dispositions de la loi fédérale concernant la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme dans le secteur financier. Dans le cadre de sa mission d’autorégulation, elle a reçu de la Finma le mandat de contrôler le respect par ses membres des dispositions en matière de blanchiment d’argent et de contribuer à la mise en place d’une lutte réaliste et efficace contre le blanchiment d’argent.
Le 1er janvier 2020, l’avocate Christina Brugger a repris la direction de l’Organisme d'autorégulation de l'Association Suisse d'Assurances OAR-ASA.
Médiateur indépendant
En 2020, l’Ombudsman de l’assurance privée et de la Suva a enregistré une légère augmentation du nombre de dossiers examinés.
Fort de ses processus de travail numérisés avec succès au début de l'année 2020, l’organisme de médiation des assureurs privés et de la Suva a pu continuer d’offrir l’intégralité de ses services pendant le confinement. Il a d’ailleurs enregistré une légère augmentation de 1,7 pour cent du nombre de dossiers traités : 3350 demandes de renseignements et plaintes ont été examinées l'année dernière. L’Ombudsman est une fondation indépendante qui offre ses services gratuitement aux personnes assurées. Financé par les assureurs, il œuvre à la résolution et à l’arbitrage des désaccords entre les assureurs affiliés et les assurés. Il répond également aux questions relatives au droit des assurances en cas de problèmes avec son assureur. L’année dernière, il a réussi à régler directement 2997 dossiers. Dans environ 30 pour cent des 1383 plaintes soumises par écrit, l’Ombudsman est intervenu auprès de l'assureur concerné. En 2020, les interventions réalisées se sont conclues à 77 pour cent par un résultat positif et une amélioration de la situation en faveur de l'assuré. Pour l’Ombudsman, l'année écoulée a également été marquée par les effets de la pandémie : il a enregistré de nombreuses demandes de renseignements sur l'assurance épidémie et l'assurance voyages. En revanche, le nombre de demandes dans le domaine de l'assurance accident obligatoire a diminué de 20 pour cent. Dans la plupart des domaines de l'assurance privée aussi, le nombre de cas s’est inscrit en recul.
Collaboration fructueuse
Le groupe de travail Dommages corporels et réinsertion a optimisé sa documentation et réussi à donner ses cours en 2020.
Au cours de l’exercice sous revue, le groupe de travail Dommages corporels et réinsertion a poursuivi le renforcement de la collaboration entre les assureurs et le corps médical. Les médecins et le personnel des compagnies d’assurances trouvent désormais des conseils pour approfondir et améliorer leur collaboration dans les articles publiés dans Infoméd, le Bulletin des médecins suisses et le Journal asmac. En outre, le groupe de travail a adapté et allégé les documents relatifs à la gestion des cas. Du coup, il a supprimé les rapports intermédiaires publiés sur le site de l’ASA, qui se sont avérés peu utiles et n’apportaient pas de connaissances spécifiques pour les études de cas.
En dépit de la pandémie de coronavirus, le groupe de travail a pu dispenser les cours consacrés à la réadaptation et à l’insertion professionnelles. Les participants apprécient une telle offre. « Les gestionnaires de cas sont ravis, car le contenu des cours est très pragmatique, et les connaissances dispensées s’appuient sur des études de cas concrets », explique Bruno Soltermann, médecin-chef de l’ASA et responsable du groupe de travail Dommages corporels et réinsertion de l’ASA. La psychiatrie au travail et, par conséquent, la collaboration entre les gestionnaires de cas et les psychiatres joue un rôle de plus en plus important. Bruno Soltermann déclare : « Nombre de patientes et de patients présentant des troubles de la personnalité peuvent être maintenus à leur poste de travail ou réintégrés rapidement dans le monde du travail grâce à des traitements reposant une approche comportementale. »
Rapport annuel 2020
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L'association au cours de l'année écoulée
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Assurabilité des risques majeurs
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Durabilité
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Valeur ajoutée de l'assurance complémentaire d'hospitalisation
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Une prévoyance vieillesse équitable, toutes générations confondues
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Le monde du travail de demain
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Savoir identifier les nouveaux risques
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Une réglementation durable de l'assurance
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Divers
Plus